On lui avait dit "faut écouter son père", le sien a tout dit, quand il a laissé faire...
Quand la réalité est plus cauchemardesque que les mythes, on se replonge dans les mythes
Allons enfants de la Fratrie, tous les déboires seront pour l'aîné.e
Par Manon Desportes
C’est l’histoire d’une princesse troyenne du nom de Cassandre. Belle, riche et bien née, elle attire tous les regards à commencer par celui du plus beau de tous les dieux, Apollon. Celui-ci lui propose un marché : il lui promet le don de prophétie si elle accepte de s’unir à lui. La jeune femme commence par accepter, avant de se rétracter. Non, cet Apollon ne lui dit rien qui vaille. Le dieu, que l’on sait très colérique, est fou de rage. Sournoisement, il lui demande un baiser, un simple baiser. Alors qu’elle se penche pour le lui accorder, Apollon en profite pour lui cracher dans la bouche : désormais, Cassandre est condamnée à prédire l’avenir sans que personne ne la croit ni ne l’écoute.
Si ce mythe m’interpelle ce n’est pas seulement pour sa (très) forte actualité. C’est aussi et surtout pour sa parfaite injustice ! Car dans la culture populaire, « jouer les Cassandre », c’est annoncer une mauvaise nouvelle. Or il me semble pourtant bien malhonnête d’imputer à cette pauvre Cassandre le goût du tragique. Ce n’est quand même pas de sa faute si elle a eu la malchance de prévoir l’évènement qui détruira sa ville ainsi que toute sa famille (la guerre de Troie, vous l’avez compris).
Libérons ensemble Cassandre de cette mauvaise réputation ! Par mon intermédiaire, elle aura ici enfin l’opportunité de nous réjouir, de nous apprendre des choses et peut être même de nous faire rire.
Par Manon Desportes
C’est l’histoire d’une princesse troyenne du nom de Cassandre. Belle, riche et bien née, elle attire tous les regards à commencer par celui du plus beau de tous les dieux, Apollon. Celui-ci lui propose un marché : il lui promet le don de prophétie si elle accepte de s’unir à lui. La jeune femme commence par accepter, avant de se rétracter. Non, cet Apollon ne lui dit rien qui vaille. Le dieu, que l’on sait très colérique, est fou de rage. Sournoisement, il lui demande un baiser, un simple baiser. Alors qu’elle se penche pour le lui accorder, Apollon en profite pour lui cracher dans la bouche : désormais, Cassandre est condamnée à prédire l’avenir sans que personne ne la croit ni ne l’écoute.
Si ce mythe m’interpelle ce n’est pas seulement pour sa (très) forte actualité. C’est aussi et surtout pour sa parfaite injustice ! Car dans la culture populaire, « jouer les Cassandre », c’est annoncer une mauvaise nouvelle. Or il me semble pourtant bien malhonnête d’imputer à cette pauvre Cassandre le goût du tragique. Ce n’est quand même pas de sa faute si elle a eu la malchance de prévoir l’évènement qui détruira sa ville ainsi que toute sa famille (la guerre de Troie, vous l’avez compris).
Libérons ensemble Cassandre de cette mauvaise réputation ! Par mon intermédiaire, elle aura ici enfin l’opportunité de nous réjouir, de nous apprendre des choses et peut être même de nous faire rire.